Un voyageur c’est…

 Un voyageur c’est une bibitte, une bibitte unique. Une espèce en dehors de la norme qui a sa propre couleur. Un voyageur ne veut pas plaire, il veut faire à sa manière. Le voyageur, le vrai, laisse son confort pour se sentir vivant.  Il ose les vertiges et le risque pour mieux vivre pleinement. Être voyageur c’est d’accepter d’être soi. Ça fait jaser, ça fait réfléchir !

Quand on décide de partir pour l’ailleurs, il faut s’attendre au jugement et à l’incompréhension. Être hors conventions c’est accepter d’être différent. Je sais que ça touche parce que j’ai décidé de faire autrement. C’est déstabilisant de voir quelqu’un qui ne suit pas sa troupe. On fait pareil parce qu’ici c’est comme ça, sans se poser de questions. Ça ne fait pas de vagues quand on suit le courant. La ressemblance c’est rassurant, l’inconnu c’est plus déstabilisant, mais ô combien vivifiant ! Être voyageur c’est sortir hors des sentiers battus.

J’ai toujours aimé faire à ma façon, je suis entrepreneure des mes pensées et de mes actions. J’aime la création et je suis délinquante du pareil. Je suis sage comme une image, mais jamais influençable du tout le monde. Je suis une artiste de ma vie : des idées j’en ai tout plein ! Être voyageur c’est être le propre patron de sa bosse et vivre de liberté.

Un voyageur c’est un être pourvu du bonheur simple. S’émerveiller devant les beautés du monde, apprécier l’humanité, s’ouvrir l’esprit tout simplement. Revenir à la base : se laver comme on peut, observer l’éveil d’une fleur, porter le même pantalon pendant une semaine, jouer au paquet voleur ou à la cachette avec ses enfants. Être un voyageur c’est aimer l’extraordinaire dans la simplicité. Être un voyageur c’est d’être capable de s’arrêter pour mieux vivre le moment présent et vivre sa vie maintenant.

Être un voyageur c’est avoir l’envie d’explorer pour mieux comprendre le monde. Être curieux sur la culture, l’histoire ou sur les peuples. Le voyageur c’est un hypersensible du globe. Il veut comprendre et apprendre ce qui se passe dans l’être humain. L’environnement, la santé, la paix, la pauvreté deviennent ses soucis. Parce que quand on vit à l’autre bout de la map, on devient emphatique à des nouvelles réalités. On veut laisser sa trace, être l’empereur de notre propre musée.

Le voyageur, l’authentique, pas le vacancier du deux semaines par année, est toujours en action. Il veut découvrir, bouger et rencontrer. Il troc la chaise longue pour le pack sac. Le véritable voyageur aspire a changer le monde, un peu à sa façon. Le voyage c’est un état d’esprit et non pas des vacances dans le Sud. Le voyageur n’attend pas sa semaine chérie pour aller se reposer. Il travaille plus fort pour évoluer vers une vie meilleure. Évoluer intérieurement pour devenir plus grand.

Et si vous aviez envie de sortir du moule ? Tel un appel de Dieu, le voyageur reçoit l’appel de créer sa propre vie ! En fait, si les gens osaient davantage vivre leur vie, peut-être qu’on aurait moins l’air d’une gang de zombies endormis. En fait, quand on rencontre d’autres voyageurs, il y a une telle chimie naturelle qui se fait. C’est comme si nos vies étaient alignées sur une même passion. La passion de vivre réellement. Voulez-vous d’une vie robotisée ou d’une vie riche et unique ? Je préfère être une voyageuse qu’une simple automate. Je sais que notre projet touche les gens, je sais que nous inspirons des petites jasettes sur le bord du comptoir de la cuisine. Je sais qu’on nous pointe du doigt. Le plus important c’est que j’espère que notre aventure pourra en inspirer d’autres à partir ailleurs ou encore à partir ici, dans son propre voyage de vie.