Ça y est ! Ce matin, c’est le jour J ! Des émotions à pelletée et des étincelles dans les yeux, nous avons bien hâte de partir ! Aujourd’hui, journée déménagement. Les enfants préparent leur petit coin à eux pendant que je place l’intérieur. Mikael manège l’eau potable et organise le rangement comme un jeu de tétris. Demain, nous partons à l’aube pour nous rendre chez Éric et Julie, des amis étant en voyage au Costa-Rica.
Les routes sont belles au Costa-Rica, nous parcourons des nouveaux horizons en traversant la région du Guanagaste. Cinq heures de route, ça fait drôle de reprendre notre vie de nomade. Mikael prend confiance avec le véhicule et les enfants se réadaptent aux nombreuses heures de transport. Nous faisons un saut à l’épicerie pour garnir notre frigo. Éric vient nous rejoindre au supermarché et nous le suivons vers les routes de campagne pour monter dans la montagne. Nous anticipons la côte pour Freefall, mais finalement tout se passe bien, nous arrivons même à stationner près de la maison.
Éric et Julie nous accueille chaleureusement, ainsi que leurs amis Michaël et Marie-Hélène. C’est le fun parce que même si on ne se connait pas tant (amis de soccer), on sent qu’on fait parti de la gang. Les enfants sont bien heureux de jouer avec des enfants du Québec. Une petite jase dans la piscine pendant que les kids bougent dans l’eau. Les femmes s’occupent de la coupe des légumes pendant que les boys cuisinent au BBQ. Des hamburgers pour les jeunes et nous mangeons un filet mignon (miam, ça faisait longtemps !) avec de la délicieuse moutarde de dijon (c’est fou comme c’est bon ! J’avais oubliée…merci Julie.) Une superbe soirée ! Ce soir, j’ai du mal à dormir, les bruits me réveillent, je dois m’adapter à jauger avec un environnement changeant.
Le lendemain matin, Éric nous prépare des oeufs et nous allons visiter ses terrains. J’en profite pour prendre une douche. Le camping-car passe serré lorsque nous tentons de passer la gate, mais les amis nous aident avec les distances. Nous quittons le coeur serré.
À l’autre bout de la terre, on s’attache rapidement aux gens qui prennent soin de nous. On devient débrouillard, indépendant et fort en voyage, mais parfois ça fait du bien qu’une personne soit attentionnée envers nous. Comme si on avait besoin que quelqu’un nous serre fort dans ses bras ou qu’il nous donne une petit tape sur l’épaule. Les prochaines semaines seront palpitantes, mais nous savons aussi que nous ne serons pas dans la ouate. Après tant de douceurs et de confort, nous partons pour nous poser dans une ferme près de la frontière. Demain, nous partons pour le Nicaragua.
Les douanes se passent à merveille, à peine une heure trente, des vrais professionnels 😉 Nous avons la chance de vivre une expérience unique auprès des locaux. Grâce à une amie voyageuse, elle nous réfère à ses amis nicaraguayens. Ils nous attendent a la tarde, mais comme la frontière fut rapide, nous décidons de s’y rendre tout de suite.
Nous sommes invités à loger dans une petite rue près de l’Église. Une dame nous reçoit chaleureusement dans sa petite maison : une table, des chaises berçantes en bois. Elle commence à nous jaser ça en espagnol comme si c’était notre langue maternelle. Nous tentons de comprendre du mieux qu’on peut même si on en perd des gros bouts. Une immersion intensive d’espagnol niveau expert accéléré 😉
Un de ses garçons se joint à nous et comprend que nous parlons un peu. Il ralentit alors le rythme et articule davantage. Il nous propose de faire une petite visite de son pueblo (village) et d’un mirador pour admirer la lagune de Apoyo et le volcan Mombacho. San Juan De Oriente est un petit village de quelques habitants. Il nous partage ses connaissances quant à l’influence des mayas sur l’histoire du Nicaragua. Des artistes ont peinturé des fresques au coeur du village. L’art, la culture, la religion et l’histoire semblent prendre une place prépondérante pour cette communauté.
C’est comme une petite famille, tout le monde se salue et s’entraide. En Amérique centrale, les gens vivent dans la rue ou dans les parcs. Assurément, tout le monde remarque notre présence, un éléphant dans un jardin ça ne passe pas inaperçu ! Et, nous sommes en minorité visible ! Dorénavant, nous pouvons comprendre un peu les sentiments des immigrés dans un pays d’accueil, comment les personnes de race noire vivent avec des préjugés ou tout simplement qu’il n’est pas toujours évident de traverser la barrière de la différence. Heureusement, les gens sont curieux, viennent facilement vers nous et nous accueillent avec sourire et ouverture. Une pauvreté omniprésente, mais une richesse de coeur admirable !
Au retour de notre marche paroissiale, nous faisons la rencontre de Raina, l’amie de Julie. On parle un peu en marchant pour se rendre à sa maison. Aussitôt arrivés à l’entrée de la porte, Reina m’explique que ce n’est pas un hôtel et qu’ils sont très pauvres. Je la rassure immédiatement, je me sens très privilégiée de pouvoir entrer chez elle et de vivre une expérience culturelle. J’aurais voulu pouvoir entrer en contact avec les locaux auparavant durant le voyage, mais l’occasion ne s’était pas présentée. Merci Julie de m’avoir fait confiance et de nous avoir donné le bonheur de recevoir ce cadeau humain si précieux ! Je sais maintenant qu’il faut être prêt pour cela…la vie est parfaite.
Reina nous présente toute sa famille et nous jasons au centre de la maison qui appartient à sa mère sur un banc de bois. C’est rudimentaire, insalubre (manque d”hygiène, aucune gestion des déchets et peu de ressources), la salle de bain, un trou dans la terre avec des murs de tôle qui trainent. Par respect, je prends peu de photos, de toute manière il faut le vivre pour le comprendre ! Nous sentons la misère humaine à son plus haut point…en même temps, ils sont si généreux avec nous. Elle nous propose de cuisiner pour nous, de nous aider à découvrir leur pays. Ils sont si fiers de leur patrie !
La grand-maman nous cuisine le repas. Reina nous explique que sa mère s’est blessée à la jambe et qu’elle va moins bien depuis. J’observe la cicatrice et l’enflure qui semble la faire souffrir. Difficile d’avoir accès à des soins ici lorsqu’on manque d’argent…même chose pour l’école. Pourtant, l’espoir se trouve dans l’éducation des enfants, mais le système public est plutôt faible et seuls ceux allant au privé accèdent à des meilleures ressources. Un cycle redondant !
Certains diront qu’ils n’ont rien, mais qu’ils sont heureux quand même, qu’ils ne vivent pas de stress et tout le tralala. En les côtoyant, je me rends compte qu’ils sont plutôt résiliants. Ils ont la vie dure, mais font avec. Ils aimeraient bien eux aussi améliorer leur condition de vie. Ils ont la pression de mettre des assiettes sur la table…c’est le mode survie.
Nous mangeons ensemble un plat typique : du riz, des beans, des tomates et du fromage. Je suis fière de mes enfants qui ont tout mangé avec le sourire même si certains aliments leur plaisaient moins. Amy a même mélangé le fromage avec le riz pour terminer son bol Nous leur proposons de s’intégrer aux enfants en allant écouter la télévision avec la fille de Reina dans sa maison. Épuisés par tant d’émotions, nous remercions la famille et nous prenons une pause avec Freefall.
Disons que le retour à la vie itinérante est plutôt brusque, notre petit cocon soyeux du Costa-Rica est ébranlé, mais en même temps c’est merveilleux de prendre son envol et d’évoluer en tant que personne. Je sens que cette expérience me transformera…une expérience humaine qui perce le coeur à jamais. Je m’en souviendrai toute ma vie.
Le soir, nos loulous sont heureux d’aller au parc pour bouger. Les enfants du village s’approchent des nôtres pour s’amuser avec eux. La tag c’est universel, pas besoin de parler pour jouer ! C’est beau de voir autant de monde au parc ! Des rires à profusion, tout simplement ! Nous partageons un pain aux bananes avec une fillette et un garçon. Ils le savourent comme un trésor en le cachant derrière eux. L’église en face est pleine, c’est vivant dans les rues ! Ici, il n’y a pas de parenthèse entre la semaine et le week-end.
Reina et Erby viennent nous rejoindre au parc pour nous faire visiter un deuxième mirador à Catarina, le village voisin. Nous marchons dans les rues ensemble et avec la pénombre, nous remarquons l’intérieur des maisons qui ressemble sensiblement à celle de Reina. La pauvreté est la norme, loin d’être une exception. Pourtant, il y a un sentiment de partage, de communauté et de vie ! La famille étant la force de ce peuple. Nous admirons Granada illuminé et nous allons manger du poulet frit avec la famille nicaraguayenne.
Ce matin, nous sommes sensés aller à la lagune d’Apoyo…Amy a mal au ventre. Je choisis de rester avec elle pendant que les garçons partent à pied ensemble avec Erby. Le reste de la famille et des amis viendront les rejoindre au site. Des cultures mayas sillonnent le sentier. Mikael a vécu toute une immersion culturelle avec eux : parler en espagnol, se baigner avec les locaux dans un endroit hors touristique (des bouteilles de plastique faisant office de flotteurs), manger du poulet cuisiner dans un trou creusé dans la terre, revenir dans une boite de camion incapable de monter un côte, problème de moteur, crevaison…toute une expérience !
Ce matin, Amy va bien, nous sommes contents d’aller en ville juste avec notre petite famille. Nous prenons le taxi pour Granada. Un vrai bon latte, une pizza pour le dîner ! Nous trainons et fouinons dans la ville coloniale. Nous marchons, regardons les passants assieds dans une ruelle ou au parc. Nous tentons de prendre le pouls de la ville. Les églises sont magnifiques, la place centrale, les boutiques, les maisons de couleur, le marché bordélique, la parade comme dans toute s les cités d’Amérique Centrale.
Ça me fait du bien d’être en ville aujourd’hui. Les enfants ont le goût de bouger au parc, mais nous rebroussons chemin lorsqu’on se rend compte des infrastructures non entretenues et de l’itinérance. Tant d’investissement dans l’économie touristique…mais laissé à l’abandon. C’est triste pour le pays…Le Nicaragua est le pays le plus pauvre de l’Amérique centrale, mais où nous n’avons jamais sentie d’insécurité ou de violence.
À la fin de la journée, Caleb est mort de fatigue et s’endort sur les genoux de son frère. Nous allons dans un petit resto asiatique (WokandRoll) et nous relaxons. Le chauffeur de taxi (ami de la famille) revient nous chercher. Mon coeur se déchire quand deux jeunes filles me prennent le bras pour me demander à manger : «La comer.» J’hésite à leur offrir nos restes. J’ai envie de leur donner à manger, mais en même temps je veux éviter d’encourager le travail des enfants. Je pars avec le coeur gros…l’image dans ma tête du regard de la fillette et de sa petite main sur ma peau.
Ce matin, Amy et Caleb sont malades. Reina et Erby viennent nous dire aurevoir, la mère de Reina est hospitalisée…elle ne va pas bien. Nous les remercions de leur si grande générosité. Nous aurions aimé des aurevoirs plus joyeux.
La forte fièvre des deux plus jeunes m’inquiète…Nous sommes dans un pays du tiers monde et nous savons que les enfants ont mangé local. Nous doutons de la salubrité et nous nous sentons des parents indignes. Un sentiment de culpabilité et de peur…On tente de contrôler la fièvre et d’assurer l’hydratation. On se demande si on devrait consulter, on s’informe auprès de notre entourage et on parle à une pharmacienne. La fièvre est stabilisée et leur état général est bon, nous décidons alors de reprendre la route. Nous jugeons que nous serons mieux ailleurs que dans une rue. Direction canyon de Somoto.
Nous arrivons dans une petite finca familiale (ferme) composée de cinq familles. Nous pouvons y coucher et en échange, nous prenons un guide (Fausto) qui nous accompagne pour aller faire le canyon de Somoto. On nous accueille chaleureusement…les ninos veulent jouer avec les enfants et les femmes m’incluent dans leur cercle en m’invitant à m’assoir avec elle. J’apprécie leur ouverture, mais en ce moment, j’en ai pas du tout envie. Les enfants sont malades et j’ai juste le goût de me terrer dans notre grotte.
Le lendemain matin, nous décidons de prendre cela solo, les enfants vont mieux, mais ne sont pas à leur maximum. Nous prenons la journée pour nous reposer, nous ferons le canyon plus tard. Film et sieste pour eux en matinée pendant qu’on profite d’un bon café au soleil sur notre terrasse de roches et de débris brûlés 😉
En après-midi, nous rencontrons une famille belge. Les enfants vont mieux, ils décident d”aller jouer avec les leurs et les petits nicaraguayens. Ça fait tellement de bien de rencontrer d’autres familles : jouer avec des enfants de leur âge et parler entre adultes de nos réalités de voyageurs.
En soirée, la famille nicaraguayenne sont heureux de nous inviter pour l’anniversaire de Dabiana, petite fille de huit ans : la traditionnelle pinata et soda. Une vrai immersion culturelle ! Pour eux, nous côtoyer c’est un peu comme si on leur donnait un peu d’espoir d’une vie différente, ça fait changement de leur petite vie redondante. Amy offre des barbies à la jeune fille en cadeau. Nous retournons manger des pâtes au VR, des femmes viennent s’assoir avec moi pour parler. Je fais goûter du vin blanc à l’une d’entre elle 🙂 et on discute entre voyageurs. Demain, nous ferons le canyon ensemble. Fausto accepte de nous faire un prix de groupe. Nous ferons le grand tour pour le même prix et les deux petits sans frais.
Un peu de devoirs ce matin et nous nous préparons pour notre randonnée. La nina nous donne des tortillas maison, je vais donc voir la maman cuisiner dans sa cuisine pour voir comment elle fait, c’est chouette d’échanger un peu avec elle. Entre-temps, Mikael décide de donner un ballon de soccer à Danbania. En même temps, j’entends un garçon pleurer dans un coin…il aimerait bien en avoir un lui aussi. Je le prends par la main et on décide de lui en donner un. Heureux, il revient avec un crayon pour nous le faire autographier…nous sommes touchés.
Nous partons enfin pour le canyon. Je marche près de Fausto et nous jasons un peu. Il m’explique que son père est mort, me parle de sa famille, de son village.
Les enfants ont beaucoup de plaisir avec les belges. Amy se lie d’amitié avec Myrtha, William s’amuse avec Kasper et Caleb est bien content d’avoir un ami de son âge, Kodi. Onze kilomètres de randonnée, dont la moitié à la nage. Quel plaisir que de sauter dans l’eau, que de s’amuser avec le tube, de faire une guerre d’algues vertes !
Le canyon est impressionnant, nous voyons une nature magnifique, des animaux sauvages, une famille qui lave leurs vêtements dans la rivière…c’est magique ! Une des plus belles journées du voyage. À la fin, l’eau est froide…nous avons bien hâte d’arriver et de nous réchauffer avec le soleil.
En arrivant, moi et Mikael allons remplir l’eau au village de Somoto pendant que les enfants s’amusent avec les belges et les nicaraguayens. Les gens sont accueillants, nous sourient et nous saluent ! Au retour, nous rencontrons un jeune couple marié français intéressés par notre aventure. On leur fait visiter notre motorisé et leur explique un peu l’organisation de notre voyage. Ils aimeraient aussi faire un trip comme le nôtre avec leurs loulous. Bastien nous trouve beaux avec nos sourires: « Vous avez tous la banane ! » Une expression française charmante 🙂 Charlotte et Bastien, vous êtes les bienvenus au Canada lors de votre futur voyage !
Je coupe les légumes à la table pendant qu’une ribambelle d’enfants dessinent autour de moi à la table ! C’est beau de voir cela ! Les familles viennent échanger avec nous et nous font goûter à une spécialité : un thé avec un genre de beignet à l’intérieur. Je discute avec la maman de Dabiana, la jeune fille ne connait pas son papa et je sens que pour la maman c’est difficile, ça me fait plaisir de pouvoir partager un peu avec elle. On échange des informations avec les belges avant d’aller nous coucher, car, eux, continuent vers le sud et nous on remonte vers le nord.
Dessin de Dabiana
On se lève tôt demain, traversée du Honduras pour nous rendre au El Salvador ! Le Nicaragua aura maintenant une place privilégiée dans mon coeur. Un peuple chaleureux et si généreux. Des rencontres touchantes et une expérience humaine inoubliable ! Le deuxième chapitre de notre aventure s’annonce aussi captivante !
Julie dit
Hola
Oui tu as raison faire attention à la nourriture locale
Notre système n’est pas habitué
Ici dans le chiriqui Panama l ‘eau est potable
Je cuisine avec
Mais je bois que les bouteilles achetées
Petit conseil
PAR EXPÉRIENCE
Prévoir votre passage au Mexique
Le temps de Pâques
Fête très religieuse
Il y a même des routes fermées car le monde font la marche
Religieusement la semaine sainte
Bonne route
Julie Québec Panama
Josee St-Pierre dit
Merci Julie !
Nous sommes très prudents habituellement pour les aliments, mais c’était difficile de refuser
cet accueil si chaleureux de la part des locaux. À l’avenir, on va passer notre tour 😉
Pour la semaine sainte, nous passerons au Mexique à la fin mars. Et durant cette semaine là, nous allons nous poser et essayer de profiter de la fête. Une autre belle expérience !
Pete dit
Superbes photos et quelles belles aventures:)
Josee St-Pierre dit
Oui, vraiment !
Le retour semble aussi palpitant !
Des merveilles et des rencontres 🙂
On se voit bientôt 😉
xx
Michel Casse dit
Bravo! bravo! Vous êtes tout simplement inspirant et dans vos différences face aux «locaux», vous avez votre propre couleur, vos us et courumes
Chanceux vous cinq
Michel C.
Diane Voyer dit
Que j,avais hate de recevoir de vos nouvelles.Comme toujours c,est vraiment excitant de vous lire et de voir ces superbes photos.MERCI MILLE FOIS.DIANE.Bon retour.xxxxx.bye !
Josee St-Pierre dit
Merci Diane ! Ce fut une belle expérience de vie !
Et vous, comment allez-vous. Êtes-vous revenu au Québec ?
Des recommandations pour notre passage au Texas ?
real martel dit
comme toujours magnifique photo très belle aventure vivre avec les locaux ca c est vraiment voyager a mon goût merci de partager cette belle aventure
Josee St-Pierre dit
Merci Réal !
Effectivement, le vrai voyage se passe près des gens.
Nous sommes très heureux d’avoir pu vivre cette expérience 🙂
Bibiane Baillargeon dit
Bonjour vous 5. Formidable récit, formidable aventure, formidables photos. Incroyable ce retour ! Tout en richesse humaine. C’est comme si votre passage au Costa Rica vous avait formé pour accueillir ces rencontres avec les locaux. Quand je repense à votre départ, quand je recule dans le temps, au début de votre voyage, vous avez tellement pris d’assurance. Ça se voit, ça se sent à travers les récits. Vous avez GRANDI. Bravo belle famille ! Vous êtes tous beaux à voir évoluer. Bisous et gros câlins.
Josee St-Pierre dit
Que c’est beau ce que tu viens de nous écrire…et tu as tout à fait raison.
Le voyage nous fait grandir…je crois que la vie attendait le bon moment pour nous faire vivre
cette expérience humaine si riche ! Je garde en mémoire et dans mon coeur tous les visages et les sourires de ses personnes qui ont croisé notre route.
V dit
C’est quand même fou que le pays où vous aviez trouvé les gens froids à l’aller soit celui qui vous ait offert la plus grand expérience humaine avec les locaux au retour… Je suis très touchée par ce texte. Bien sûr tu m’avais raconté cette partie, mais certains détails me manquaient. La blessure de la maman, la petite fille qui attrape ton bras, le désir de partage de ces gens qui sont tout aussi fiers que résilients. Tant de raisons qui font que l’on se sent choyé ici, mais qui nous rappelle que la vie est si fragile pour tout le monde et précaire pour trop de gens.
Très belles photos! 🙂 xxx
Josee dit
Une expérience humaine extraordinaire qui restera gravé dans mon coeur !
Un pays, mais surtout des gens qui m’ont touché. Après cette expérience, la vie a un tout autre sens.
Gros câlin xx