Je me souviens Mikael de l’effet pomme grenade que tu as eu sur moi lorsque tu m’as annoncé que nous repartions au Guatemala. Mes émotions explosaient de joie! Je me souviens de ce matin hivernal…J’allais porter Caleb à la maternelle dans son petit traîneau rouge. À ce moment précis, je me suis sentie vivante, heureuse et libre! J’étais loin de me douter que ce voyage allait me recentrer en mon temple. Pas besoin d’aller à l’épicentre de la planète pour voyager intérieurement ou peut-être que si…
Ce n’était pas le bon timing pour ton entreprise, tu avais de la broue dans le toupet et financièrement c’était juste trop, je sais. Parfois, il faut reculer quelques pas pour mieux avancer, tu sais. Nos envies de bagages freinaient par elles-mêmes et bien franchement nous commencions à apprécier nos chaussettes bien confortables. Nous avions la frousse de retourner, là, où nous avions vécu un tsunami d’émotions : La route physique ou le chemin vers nous-mêmes? Je ne sais pas…
Nous sommes partis aux petites heures l’oreiller encore étampée et nos deux sacs à dos. Facile de partir comme deux ados : deux shorts, trois tee-shirts, des bobettes et puis, c’est à peu près tout. Dans l’avion c’était cute de voir une gang de jeunes avec leur ambitions de jeunesse, un voyage humanitaire en récompense. Étaient-ils prêts à ce voyage? Savaient-ils ce qui les attendaient au Guatemala? Du i-phone aux vaches comme animal de compagnie. Des cheveux au fer plat à la douche froide comme douceur matinale. Une aventure qui allait sûrement changer le cours de leur vie. C’était chouette de jaser avec eux et de pouvoir les aider un peu. C’est seulement à l’aéroport d’Atlanta que nous avons saisi toute notre excitation pour ce périple, ça pétillait comme des bonbons dans mes pupilles!
C’est lors de l’atterrissage à Guatemala City, sortant des nuages, que nous avons senti toute une vague d’émotions nous traverser le corps. Tout ce que nous avions arpenté sur la terre battue, était là, sous nos yeux comme si nous sortions d’un rêve. C’était pratiquement trop facile après tant de secousses et d’écorchures. Pourtant, ces expériences nous ont fait grandir et c’est comme si nous souhaitions revenir en arrière.
En sortant de l’avion, nous avons repris rapidement nos anciens réflexes de voyage et c’était si easy à comparer les jongleurs et les cabanes de bois des frontières terrestres. Une jeune fille du groupe d’étudiants a éclaté en sanglots, pauvre chouette! Je ne sais pas pourquoi, peut-être le dépaysement, la peur, la barrière de la langue, les relations? J’avais toute mon empathie à lui offrir.
Un guatémaltèque venait nous chercher à l’extérieur, Chima. Pas question de louer une voiture dans tout ce brouhaha. À ce moment, j’ai reconnu l’Amérique Centrale : les odeurs, le bruit, le n’importe quoi, les gens. La route fut si facile à comparer notre épopée avec notre éléphant sur quatre roues, mais mon sac de plastique était prêt à accueillir mon estomac. C’était émouvant pour Mikael de refaire ce chemin qui l’avait défier par la peur. Même asphaltée cette fois-ci, ça semblait relever de l’impossible. Je me demandais bien ce que je faisais ici avec toute cette shit, cette misère humaine. Venir au Guatemala c’est aussi faire face à cette pauvreté, l’envers de la médaille est moins vendable et il faut être prêt à cela. Pourquoi voulais-je revenir ici? Les Mayas dans leurs petites maisons de tôle, la pollution et l’inconfortable?
Je tentais d’apprécier le petit village de San Clara et la vue incroyable du lac, mais je me concentrais à ne pas vomir ma vie. Lorsque je suis sortie du véhicule, mon corps tremblait, mais que j’étais heureuse de revenir dans ce petit coin de paradis, Pasajcap, nous voici!
Après ce tour d »horloge, nous avons dormi profondément! Au lever, c’était magique d’apercevoir de notre lit le Lac Atitlan grâce à la bulle vitrée de la casa. Une vue sensationnelle! Se lever tôt et pouvoir contempler le réveil de la faune et de la flore : Les fleurs, les coqs, les colibris, les chèvres. Comme si le bruit de ces petites bêtes était une doudou réconfortante. La nature luxuriante nous rappelait le Costa Rica et le cri des animaux le Mexique. Saviez-vous qu’un coq ça chante jour et nuit? Nous avons pris cela mollo en parcourant le domaine un an et demi après notre passage. Ça faisait bizarre d’y être sans les enfants et de revoir le site où se situait le VR, les arbres à kotes que Caleb cueillait version guatémaltèque avec un bâton de bois, le rancho avec le hamac qui alliait les moments des devoirs et de détente (nous avons même laissé notre trace avec la peinture acrylique bleue), le lac et notre concours de sauts. Des souvenirs indélébiles, mais qui changent dans le temps. Chaque moment ne peut être ce qui a été, c’est pour cela qu’il faut profiter du moment présent dans son unicité.
Ce matin, nous allons vagabonder au village de San Marcos. La terre aride me rappelle mon escapade à la petite tienda avec William. J’étais toute fière de mes trouvailles pour faire mon bouillon maison et ma soupe, vous vous souvenez? Je me sens comme chez nous, mais j’observe que le petit village se développe rapidement. Des nouvelles constructions et il y a du peuple! Les touristes blancs, les locaux en congé pour la semaine sainte et il y a une abondance de visiteurs guatémaltèques de la ville. Faut dire que nous y étions venus en basse saison en octobre.
Nous marchons à notre guise sans avoir à nous soucier des petits qui ruminent 😉 Assieds sur un banc, nous observons tout simplement la vie, les gens. Nous apprécions d’être ici, c’est un peu surréel pour nous. Nous comprenons pourquoi cet univers fut l’un de nos coups de coeur du voyage. L’extraordinaire dans la simplicité.
Ce soir, nous avons droit à un spectacle magique, les pétards nous annoncent des feux d’artifices. Le coucher de soleil est de toute beauté. Le ciel est dégagé et nous admirons la lune et les étoiles comme des enfants émerveillés. Entrelacés, nous savourons cet instant. Ce sera la seule fois qu’on aura le privilège d’être VIP de ce show illuminé. Le moment présent est un précieux cadeau, vous savez?
Ce matin, nous sommes fébriles d’aller au marché de San Pedro. Une évènement de vie assurée! Afin de sortir de ma zone de confort, je décide alors de créer une vidéo pour partager cette sensation que l’on vient chercher ici. Pour la fille qui évite les photos, c’est tout un défi! Je vous invite à m’accompagner au marché en toute authenticité. Vous pouvez visionner ces vidéos sur la page Facebook de Freefall et ses 5 🙂
Première étape, nous prenons le bateau-taxi pour nous y rendre. Nous gambadons tout souriants à la découverte de nouveaux coins à explorer et comme des itinérants, nous observons l’ambiance. Nous avions si hâte de revenir au marché pour acheter nos fruits et légumes, une expérience culinaire unique en soit. L’immersion en espagnol durant notre trip d’un an nous permet de baragouiner assez facilement, on se débrouille plutôt bien!
Nous retournons manger un curry dans un resto que nous avions adoré. Ça nous fait du bien de parler à nos petites frimousses qui nous manquent tellement! Nous aurions tant aimé qu’ils soient avec nous. En même temps, nous réalisons que nous sommes choyés d’être là. Le vino se prend bien et nous humons notre plaisir. Je m’assois par terre près d’un chat pour siroter mon verre. Pourrions-nous faire cela au Québec? Je pense que c’est pour cela que j’aime tant ce pays : Tout est si simple! Bref, du fun tout plein 🙂
Nous mettons l’alarme à l’aurore pour s’émoustiller du lever du soleil au lac. L’éveil de la nature est magique : le chant des oiseaux, le silence de la noirceur, la lumière du soleil qui baille avec lenteur, le bruit du mouvement des vagues, les pêcheurs. Que du wow! Centrés sur nos sens, nous sommes en pâmoison devant ce bijou .
Petite saucette dans un café du monde que nous avions découvert l’année dernière. Le genre de petit café de quartier que j’aimerais bien un jour créer. Je me délecte d’un latte et d’un délicieux brownie, mon péché chocolaté. Mikael goûte à un déjeuner typique : un pain brioché avec oeufs, tomates et ail. Au retour, la chaleur attire Mikael vers le lac, des souvenirs précieux passés avec nos grenouilles.
Le reste du temps, nous ne faisons pas grand chose, mais tout à la fois. Prendre le temps de faire couler son sablier. Se ressourcer avec la nature et reconnecter avec nos cinq sens dans le moment présent. Écouter les chèvres, les coqs et les oiseaux qui font partis de notre maison, là haut, dans la montagne. Lire, apprécier le silence, aller à la rencontre des gens et de soi. Je prends ma dose de soleil et de chaleur comme une héroïnomane. Nous étions sensés partir en randonnée, mais nous n’en ressentons pas le besoin, on se sent remplis. La nourriture dans son essence nous séduit à la source même si on est loin de la haute gastronomie. Les ananas savoureux, les mangues, les avocats et le poisson de Pierre. Nous profitons amplement de la terrasse. Le temps est long et passe vite à la fois. Bientôt nous allons revenir chez nous, mais nous avons vraiment le sentiment d’en profiter langoureusement.
Quand j’observais cette shit sur la route à mon arrivée, je me demandais bien ce que je faisais ici, hein?Maintenant, je sais. J’avais besoin de revenir pour faire mon deuil du voyage, comme si ça m’aidait à boucler mon histoire. En quête de sens, j’ai maintenant retrouvé mon temple, la vraie Josée du voyage : fonceuse, créative, humaine, rêveuse et déterminée. Ce voyage intérieur m’a aidé à me recentrer sur l’essentiel et à trouver ma place. J’ai compris que mon rôle dans ma petite tribu est primordial, j’enrobe nos vies de miel. J’ai compris aussi que j’avais besoin d’adrénaline et de m’accomplir. Sous mon côté réservée, je suis une femme rebelle à la recherche de sensations fortes.
Je veux plus que jamais écrire mon livre sur notre voyage et devenir auteure. J’ai littéralement sauté dans le vide en m’inscrivant à une formation sur le web pour lancer ma carrière. Peut-être des conférences, zéro limite! Sortie de zone totale, ouff! C’est cela qui nous garde en vie, non? L’échec de mon retour aux études au Cégep m’aura permis d’éclairer ma voie. Je désire remodeler mon blog et écrire à nouveau sur freefall5.com en inspirant les gens à vivre leurs propres rêves en pimpant leur vie d’étincelles. Et ne vous en faites pas, le voyage ici ou ailleurs continuera d’enjoliver ma vie en équipe avec mon quotidien.
Je sais aujourd’hui que je veux aider les gens à rallumer leurs étoiles à tous les jours, j’en fais ma mission! Pas besoin de partir un an pour parfumer sa vie, bon ok ça aide 😉 Tout est possible, je peux vivre autrement! J’en reviens pas d’être revenu ici après une année et demie. Chère Guatemala, tu m’as encore inspiré, donné un second souffle et émue. Je pars la tête pleine de projets, en paix avec moi-même et le coeur rempli d’émotions. Gratitude! Merci la vie! Merci Mikael de m’avoir permis de vibrer!
Bibiane Baillargeon dit
Wow! Que de poésie ce texte ! Je serai ta première fan et tu deviendras sans doute mon auteure préférée. Les mots coulent comme le doux murmure d’un ruisseau. Je suis convaincue que tu as tout ce qu’il faut pour nous transporter là où tu voudras nous mener. Go, c’est ta voie ce projet. Ça me fait du bien de te relire ma belle Josée, en ce matin hivernal qui nous rappel qu’en avril ne te découvre pas d’un fils. Alors tes belles photos me réchauffent, et me font du bien. Bisous xxx
Josee St-Pierre dit
Merci Bibiane pour ce si beau message!
J’ai rallumé mes étoiles et j’ai vraiment l’impression d’avoir choisi mon chemin à moi.
Et moi aussi, ça m’a fait du bien de recommencer à écrire…
Tranquillement, nous allons réentendre les oiseaux chanter 🙂
Merci d’être là xx
Melissa Ducharme dit
Bien émouvant de te lire!
Je te souhaite plein de satisfaction dans tes nouveaux projets et de beaux défis!! xx
Josee St-Pierre dit
Merci Mélissa 🙂
Je suis maintenant prête à laisser derrière pour aller vers autre chose…
Bon retour à toi et je te souhaite aussi de trouver ta place. Laisse-toi le temps
pour le vivre.
Josée xx
Julie l dit
Bonsoir Josée
Je suis très contente pour toi
Si ton voyage au Guatemala t’a aidé à prendre certaine décision
je pense que tu es une personne qu’avec une plume dans ta main
Pourras en faire rêver plusieurs
Et faire réaliser des rêves
Je te félicite
Merci
Julie Quebec Canada
Vivo Panama 😉🇨🇦🇵🇦
Josee St-Pierre dit
Merci ma belle québécoise latino 😉
Merci d’être là et de me suivre dans mes folies.
Les rêves ça nous adrénalisent et c’est souvent la voie à choisir pour nous réaliser.
Merci d’être toi,
Josée 🙂
Diane Voyer dit
Bonjour Josee j,avais bien compris que tu avais tombee an amour avec le LAC ATITLAN plus que le Guatemala tu me l,avais tellement bien decrit que j,avais super hate d,aller le voir.Nous l,avons vraiment visite ses petites rues qui font presque le tour de Lac tellement etroites que ca nous a coute un pneu creve paqr une broche de metal qui sortait du beton .Nous avons decouvert un chamant village CHICACAO avons participe a sa fete pour L,IMMACULEE CONCEPTION pris un repas offert par une adorable famille, couche devant leur residence On nous a donne de gros morceaux de cacao .. .Nous avons visite le Guatemala au complet .En Amerique Central du Texas au Texas 19,000 kl,Nous nous sommes rendu a Yavisa au Panama il ne reste que 96 klm.de route a faire pour la Colombie qu,ils vont faire bientot selon ce qu,ils laissent entendre.HEUREUSE NOUVELLE que je savais a venir JOSEE SAINT-PIERRE ecrivain Je suis fiere de t,avoir encourager et j,espere que tu seras ecrivain public pour peut-etre un jour ecrire pour des gens comme moi Felicitations et je vais te suivre.Diane Bisou a tous .xxxxx.bye 1
Josee St-Pierre dit
Merci Diane!
Wow! Tout un parcours que vous avez fait!
Je me souviens de cette journée où vous êtes débarqués chez nous pour venir me dire bonjour
et pour me dire que je devrais écrire mon livre…merci d’être une fidèle fan.
Josée
xx
Marie-Eve dit
Tiens-nous au courant des péripéties de ton projet d’auteure! C’est un rêve que je caresse aussi… Un jour peut-être se realisera-t-il!
Josee St-Pierre dit
Ouiii! Je te tiens au courant 🙂
C’est un beau projet que tu as et chaque personne amène sa propre couleur.
Josée 🙂
Michel Casse dit
Bravo et foncez de nouvelles découvertes vous attendent.
Je continue de vous suivre
Michel
Josee St-Pierre dit
Merci Michel!!
Le vie est fantastique, je fonce!!
Merci de me suivre 🙂
real martel dit
je capote …je capote`. vous êtes retournés au Guatémala Magnifique c est vrai qu il faut vivre ses rêves il faut foncer ..Moi aussi je vais y retourner Merci pour ces belles photos vraiment superbe Que la vie continue de vous apporter de la joie à toute votre famille a+
Josee St-Pierre dit
Réal Martel : J’étais là-bas et je capotais moi aussi 😉 J’en revenais tout simplement pas!
Un retour au Guatemala? Super!! 🙂 Profitez! La vie est remplie d’étoiles!
Josee dit
Chère Josee, tu m’as fait pleurer. Je comprends tellement …. j’espere Qu’on va se croiser xxx Josee (thalasso)
Josee St-Pierre dit
Belle Josée, ce serait un immense bonheur de pouvoir te rencontrer aussi…
Gros câlin d’une voyageuse xx Faut le vivre pour le comprendre, hein?
Anick Quevillon dit
Wow très beau texte Josée!!! Garde ton étincelle et brille dans tout ce que tu fait!
Bonne journée!
Josee St-Pierre dit
Merci mon amie!
On s’ennuie, nous avons bien hâte de vous voir 🙂
Le Guatemala fut un cadeau, je suis pleine d’étoiles pour la suite de mon histoire…
Josée
xx
Josee St-Pierre dit
J’étais là-bas et je capotais moi aussi 😉 J’en revenais tout simplement pas!
Un retour au Guatemala? Super!! 🙂 Profitez! La vie est remplie d’étoiles!
isabelle patry dit
wow! il n’y a plus rien à ajouter! bonne chance et ne lâchez pas! vous êtes vraiment inspirante!
Josee St-Pierre dit
Merci Isabelle! Sans le savoir, vous m’avez aidé à reprendre mon projet de livre, merci!
isabelle patry dit
oui, je sais….j’ai bien hâte de vous relire! Merci pour vos billets dans ce blog, toujours super intéressants.
Josee St-Pierre dit
Merci à toi Isabelle! xx
Diane Soucy dit
Quelle charmante idée de Mikael de retourner au Guatemala en couple ! Et oui, beaucoup de souvenirs vous sont revenus en tête et les enfants vous manquaient, par contre, vous avez pu le redécouvrir avec d’autres yeux… Ceci t’a permis, Josée, de rallumer « tes étoiles » et de trouver « ta place »… j’en suis très heureuse.
J’ai toujours pensé, chaque fois que je te lisais durant votre voyage en famille, que d’écrire un premier livre sur ce dernier était une très bonne idée. Tout ce que tu mets sur papier nous enchante et nous fait rêver, tout en nous faisant réfléchir sur l’essentiel de la vie.
Je suis très fière de toi ma fille et te souhaite le meilleur dans tous tes projets… tu as tellement de potentiel… tu pourras certes donner espoir à plein de gens et rallumer à leur tour leurs étoiles !!! Je t’aime xx xx
Josee St-Pierre dit
Merci ma belle petite maman!
Le Guatemala fut un baume sur mon coeur, j’ai enfin réussi à faire le deuil de cette expérience
d’une vie. J’ai rallumé mes étoiles et je suis maintenant prête à aider les autres à allumer les leurs.
Je t’aime
xx
Caroline dit
Bonjour, je me m’étais pas rendue compte que ça m’avait manquer de vous lire ! C’est bien vrai qu’on n’a pas besoin de toujours voyage pour avoir des étoiles dans les yeux, mais ça aide. C’est aussi très inspirant de vous lire, ça donne envie de se dépasser.
Josee St-Pierre dit
Hi hi! Oui, c’est vrai que ça aide…je pense que nous avons besoin de nous retirer
parfois avec notre télescope pour mieux voir les étoiles 😉 Le voyage, c’est inspirant
pour moi, mais des petits trucs aident à ensoleiller notre quotidien.