On arrête ou on continue le voyage ?
Notre séjour dans la Baja California se termine en douceur dans un camping plutôt américanisé, on jouit de tous les services avant de traverser vers le continent. La Baja fut une initiation à la vie mexicaine où nos repères ont pris toute une débarque ! Le Nord nous a forgé à la dure comme un immigré arrivant dans un nouveau pays : une culture bien différente de la nôtre, une langue que nous baragouinons, la pauvreté pure, les ressources limitées, les dépotoirs par milliers…MAIS un peuple et un pais si accueillant, relaxe, festif et si beau !
Aujourd’hui, nous apprenons à vivre simplement, maintenant, nous apprécions toutes les petites choses qui font que nous sommes des enfants gâtés du monde et surtout ici, nous évoluons en tant que personne. Sortir de sa zone de confort c’est aussi grandir ! La Baja ne fut pas un conte de fée, des destinations qu’on ne voit pas sur les brochures des agences de voyage, mais nous sommes présentement prêt à avancer sur le continent 🙂
Ce dimanche, nous prenons le ferry pour Mazatlan, toute une aventure ! Petite inspection rapidos du véhicule. En fait, ils jouent au jeu de faire semblant de vérifier 😉 Nous enlevons les vélos à l’arrière afin de respecter la limite permise pour nous éviter des frais supplémentaires. Nous passons une seconde fois à la pesée et nous payons d’autres pesos pour je ne sais trop pourquoi, ça doit être parce qu’on est des touristes…
Nous nous dirigeons vers l’entrée du traversier, mais seulement les conducteurs peuvent y accéder. Nous devons sortir avec les enfants et attendre dans un genre de salle d’attente d’aéroport. Moi et Natacha sommes déboussolées…on ne s’attendait pas à se retrouver seules sans nos hommes. Nous ne comprenons rien, on se demande où sont les gars. Par chance, nous sommes ensemble, je ne m’imagine pas être pris seule avec les trois à travers les locaux et la barrière de la langue. Nous nous sentons pointé du regard comme si on n’avait pas d’affaire là.
Heureusement, nous finissons par comprendre que nous allons embarquer dans moins de deux heures et que nos maris sont déjà à bord bière à la main pendant que nous stressons avec les enfants. Nous allons comprendre plus tard qu’eux aussi ne l’ont pas eux facile (stationnement étroit en tournant en harmonie avec des chauffeurs de vans., se reculer sur un mur pour la sécurité, booster un mexicain, lever à bout de bras une cage d’animaux ;))
Nous passons les douanes : détecteur et questions en espagnol (zéro anglais, ils nous comprennent pas et nous non plus, mais j’ai l’impression que c’est plus facile parce que nous avons les enfants.) On longe un genre de corridor dans un parking à la file indienne entourés d’agents de sécurité, de policiers et de militaires. Un agent nous amène dans un ascenseur ensemble. Rendu en haut : Quel bonheur que de voir nos maris ! J’avais déjà pris des traversiers et c’était loin d’un passage aussi compliqué. J’aurais dû voir cette journée comme un changement de frontière.
La chambre sur le bateau est grande, c’est propre ! Les lits sont durs comme de la roche, mais on s’en fiche un peu. Nous allons manger à la café. Je suis déroutée de sentir les chauffeurs de vans souls regardant les femmes comme des morceaux de viande. Je suis heureuse de voyager en famille, j’aurais trouvé la traversée difficile en tant que femme. Par chance aussi, nous avons loué une cabine, nous ne dormons pas par terre sous les tables en compagnie d’hommes avides de chair (J’ai une pensée pour les deux jeunes femmes espagnoles.)
Quatorze heures de ferry après, nous sommes arrivés à Mazatlan. La ville est magnifique, les maisons de couleur et la mer m’attirent. Le déplacement est ardu, les chemins sont beaucoup trop étroits pour notre motor home. On est prit dans des ruelles, Mikael doit monter sur un trottoir pour arriver à faire passer Freefall. Un exploit qui semblait impossible ! On roule à sens inverse d’un sens unique, pas le choix ! On arrive finalement à nous stationner, il faut absolument éviter de rouler dans les villes avec nos grosses boites à beurre.
Enfin, nous allons manger dans un resto. Les camarones sont délicieuses. Nous visitons la ville à pied, c’est beau ! La mer, les couleurs, nous passons un bel après-midi. Nous continuons notre route pour aller camper à Teacapan. C’est la saison des pluies, un orage survient et les chemins du village se remplissent d’eau en quelques minutes, mais le soleil revient également aussi rapidement.Nous réalisons que c’est loin et que c’est un détour, nous avons une expédition de prévu à Puerta Vallarta.
Heureusement, le camping est nice, un des plus beaux. Nous couchons au bord de la mer et la piscine est grandiose. Le soir, nous prenons nos lampes de poche à la recherche des tortues, c’est magique ! Avant de nous coucher, nous allons nous baigner en amoureux. On les adore nos enfants, mais un moment donné ils peuvent tu dormir ces petites bêtes là 😉 ?
Nous décidons de nous poser une journée au camping. Nous profitons de ce petit coin de paradis entre la piscine et la mer. Nous prenons le temps de vivre, de relaxer au rythme du pays. Nous planifions nos prochaines journées sur le continent. Le personnel est hyper sympathiques, nous sommes aux petits soins. Albierto (Abe) est d’une gentillesse déconcertante, il prend soin de nous. Il nous offre des noix de coco, nous allume sa lampe de poche le soir, apporte nos choses pour nous aider. J’ai l’impression d’être dans le film The Bodygard, l’agent de sécurité est là que pour nous. La différence des blancs et des moins blancs existent encore ici, je sens l’impact de l’histoire, comme si l’esclavage existait encore. Ça me choque un peu…Nous tentons d’être gentils eux. Le soir on se fait une bonne bouffe ensemble et nous retournons à la recherche des tortues. C’est extraordinaire de marcher au son des vagues. de voir le ciel si étoilé et d’observer les petits crabes apeurés avec un bon petit verre de vino. Petite baignade avant de nous coucher.
Grosse journée de route dans les montagnes pour aller à Puerta Vallerta. Le continent possède une végétation verdoyante comparativement au climat plus désertique de la Baja. Les routes sont plus belles qu’on pensait, mais pas facile la conduite mexicaine, nous sommes épuisés ! Demain, nous allons en expédition aux Islas Marrietas en bateau. Nous avons bien hâte de faire une activité, c’est l’idée de mon chum. Nous sommes un peu fatigués de rouler et de ne pas faire grand chose. Je trouve difficile de vivre la vie de nomade, changer de place aux deux jours. J’ai envie de me poser, je me sens de mauvaise humeur à force de m’adapter à chaque jour.
On se lève aux petite heures, j’en ai mal au coeur ! Dans les rues ce matin, on voit la vie des mexicains défilée. Les jeunes commencent l’école tôt, il fait chaud ici ! Nous attendons au port avec impatience ! Une activité de touristes, certes, mais nous sentons déjà le plaisir que nous aurons grâce au gens qui travaillent sur le bateau.
Je me sens bien sur l’océan, l’ambiance est à la fête et les mexicains sont hyper accueillants et aidants. Nous sommes les seuls Canadiens. Petite ride relaxe sur la mer, la musique est bonne !
Nous avons le choix de faire du snorkeling, du kayak et du paddle board. J’angoisse un peu à l’idée de respirer avec un masque et un tuba. Pas facile de contrôler ma respiration dans des bouts de plastique ! Ah le contrôle ! Vivement le lâcher prise 🙂 Je me calme et je me lance à l’eau ! Je suis fière de moi, j’y arrive. Comme quoi le voyage commence à me calmer les nerfs 😉 Je commence même à être zen, je m’étonne moi-même 🙂 Le spectacle est sublime. J’admire les poissons omniprésents près des rochers ! J’ai déjà hâte d’en refaire !
Ensuite, je décide d’aller faire du kayak avec Caleb pendant que les grands montent sur un paddle. Ils m’impressionnent, ils sont vraiment bons, et ce grâce aux enseignements de surfeur Pete ! C’est leur deuxième fois, mais on dirait des pros 🙂 Disons que c’est plus ardu sur la mer que sur le lac Okanagan. Les gens décident même d’en faire tellement ça d’lair facile, mais ils se rendre compte rapidement que c’est pas si simple 😉
L’expédition se termine avec un repas, de la musique, un peu d’alcool et un spectacle comique de nos hôtes. Les enfants sont invités à monter sur la scène. Amy est heureuse de danser, ça se voit 🙂 Quelle belle journée !
Nous quittons un camping trop cher et non négociable par principe pour nous retrouver dans un autre à 50 pesos de moins pour nous rendre compte que c’est le même proprio ! On en rit et on se fait un bon repas de filet mignon bien arrosé 😉
Guadalajara aujourd’hui, nous avons bien hâte de découvrir cette ville coloniale ! Nous prenons la route transversale (si on peut appeler ça une route) et nous passons dans un énorme trou, tout tombe à la renverse et le tuyau de vidange des eaux usées pètent sous le VR ! Là, le bordel commence ! On tente de trouver une place pour réparer le tout en allant dans un garage de camions. Je me sens fragile comme une feuille, j’ai juste le goût de pleurer. En plus, je suis dans ma semaine ! Un employé nous amène dans un espèce de trou à rats, une coche de plus scrap qu’une cour à scrap chez un gars sensé être capable de nous aider. Une heure après dans un mini container à attendre que les mexicains aillent fini de parler, ils nous disent qu’ils ne peuvent pas rien faire. Moi et Mikael sommes émotifs, nos avons les yeux plein d’eau. Nous sommes à des milliers de kilomètres de chez nous avec un problème à régler seuls (une chance que les Bernard sont avec nous ! Merci !) dans une langue qu’on connait approximativement. Nous arrêtons dans un Home Dépôt pour essayer de trouver les pièces.
Finalement, nous allons dans un Starbucks à l’air climatisé pour être capable de mieux penser. Mikael commande finalement les pièces sur Amazone, nous les ferons livrer dans un prochain camping. Le café et l’air frais nous font du bien, nous reprenons la route vers un camping à proximité, nous irons à Guadalajara demain. Nous tournons à gauche pour aller camper et journée de marde…la police nous arrête, les deux VR ! Nous ne pouvions pas tourner à gauche, première infraction pour nous au Mexique ! C’est vendredi ! Une bonne bière pour les policiers ! Nous arrivons au fameux camping, c’est complètement fermé. Je suis découragée ! Enfin, nous trouvons une autre place pour dormir, un camping de rêve sur le bord de la mer, mais disons que je ne vois plus le beau. J’ai le goût de retourner chez nous ! Je me sens toute seule icitte à soir ! On arrête ou on continue le voyage ?
Je me questionne sur la suite de notre périple, je me demande bien ce que je suis en train de faire là. J’ai une écoeurentite aigüe de faire de la route et j’ai peur du reste de l’itinéraire. J’ai envie de me poser pour avoir une routine et de me bâtir des repères. J’ai peur du Guatemala et du Honduras surtout . J’ai le goût de tout lâcher ou du moins de modifier ma route. Peut-être qu’on peut faire différemment ? J’en ai marre de cette vie à l’itinérance, être nomade ça use un moment donné ! Je veux me refaire un monde, peut-on me reconnaître une seule fois quand je vais acheter mes fruits ? Loin des gens que j’aime, se sentir si seule, dormir à moitié à cause des bruits, de la chaleur ou d’être raquée comme une mémé, s’adapter à chaque fois, la proximité qui dérange la fratrie, me laver comme je veux au lieu de comme je peux, pas de wifi, chercher pour le lavage, l’eau, l’essence, le propane, rouler rouler rouler ! C’est ça mon rêve ? Qu’est-ce que j’en savais de ce foutu rêve ? Je n’en savais rien ! Fuck that ! J’arrête ou je continue ?
Grosse journée de route pour aller à Guadalajara prise 2 ! Nous roulons vers les terres, c’est magnifique ! La vue des montagnes est extraordinaire et l’air est plus frais 🙂 Je m’ennuie de ces randonnées qui faisaient tant de bien ! La végétation me courtise 🙂 Je dois me ressaisir ! Happiness ! I will be fine, I will be good !
Ce matin, nous prenons le taxi pour aller à la ville. C’est cool de parler avec le chauffeur de taxi, un vrai cours d’espagnol 🙂 Je suis émerveillée par l’architecture de Guadalajara ! Wow ! Le paradis du photographe 🙂 C’est dimanche, c’est la fête ! Nous allons manger dans un restaurant à déjeuner typiquement mexicain. Les saveurs sont malades !
Nous allons visiter le musée national, les églises et l’ancien parlement. Nous visitons la ville à pied, j’adore ! Et le Mercado un peu chaotique, mais si vivant ! Toute une expérience ! William s’achète un chandail de soccer de l’équipe locale. Nous finissons la journée dans un resto italien. Les gens vivent richement ici, l’écart économique de ce que nous avons vu jusqu’à maintenant est marquant.
Voyager c’est loin d’être facile, c’est dur ! Nous sommes loin d’une fête foraine, c’est plutôt une montée à la Everest ! Nous vivons l’extraordinaire, mais nous menons aussi une bataille. Une rencontre sur soi-même qui nous fait basculer à chaque instant. Un voyage intérieur qui nous fait grandir vers notre être. On tombe souvent, on s’écorce les genoux au sang, mais on se relève et on devient plus fort ! Ce n’est pas parce que c’est difficile que je dois baisser les bras, je dois me battre plus fort ! J’ai décidé de me relever et de foncer, je continue ! Un rêve loin des films à la Disney, mais une expérience de vie à réaliser. Nous allons être si fiers de nous ! Vous savez quoi ? Notre vie va tellement être facile à notre retour ! Nous allons tellement être invincibles ! Un pas à la fois, nous allons y arriver ! Il suffit juste d’avancer…
Diane Voyer dit
Allo les GRANDS VOYAGEUX.que je vous admire.Nous avons fait la cote ouest du Mexique avec un v.r. en janvier 1985 nous etions des extra terrestres dans le temps A Guadalajara j,etais tellement stressee et irritante que lors d,une visite au bord d,un precipice si j,avais ete a la place de mon mon mari c,etais le moment ideal de se debarrasser de moi .HA HA! .Et croyez moi il est toujours aussi vrai maintenant que ca n,a pas beaucoup change.Partit De Cap-Town le 3 en fin de journee 12 heures d,avion 13 heures a Londres pour le tran sit et un autre 7 heures pour MTL payer 400.00 dollars de parking On en rage .et conduire pour St-Hyacinthe dormir 5 hrs et la premiere chose que je fais je voyage avec vous tous.QUE J,AIME CELA .VOUS ETES CE QUI EST DE PLUS NORMAL MAIS COMME NOUS UN PEU FOU .HA!HA !JE VOUS AIME XXXXXX DIANE.
Josee St-Pierre dit
Ah Ah ! Tu m’as bien fait rire !!!
Merci Diane !
C’est vrai que pour voyager il faut être un peu, beaucoup fou !
La folie nous amène à réaliser nos rêves et à nous surpasser.
Merci, ton message me fait du bien 🙂
Bibiane Baillargeon dit
Wow! Quel beau récit ! Moi aussi je me reconnais dans tes propos et tes réflexions. Voyager de cette façon, c’est faire face à des défis jamais rencontrés. C’est faire face des à des réactions jamais vécues. C’est faire face à l’imprévu et à l’imprévisible. Je pense qu’il faut apprendre à écouter ses réactions et dire bien là c’est assez de stimulations, parce que c’est ça qui se passe. Le cerveau devient saturé de toutes ces stimulations nouvelles et a besoin de repos. On doit le mettre à off. Pour cela, on doit s’arrêter, faire le vide, une semaine, deux semaines s’il le faut. C’est pour mieux repartir. À vous de choisir vos besoins. Lâchez pas. Il faut juste revoir votre façon de faire. Vos photos sont toujours un vrai ravissement pour nous tous. Bisous.
Josee St-Pierre dit
Merci Bibiane !
Il faut d’autres voyageurs pour comprendre la réalité d’un autre voyageur 😉
Nous sommes à San Miguel De Allende pour 1 semaine, ça fait du bien de se poser et
d’avoir un peu une petite vie.
Ça fait du bien de voir que d’autres gens comme nous vivent la la même chose.
Manon Racicot (conjointe de Sylvain Vachon) dit
C’est bon de continuer à lire vos récits écrits avec autant de passion et d’engouement que le tout début de votre voyage, vous ne vous essoufflez jamais !!! Toujours avec plus de détails, de sentiments et cette belle énergie de choisir les mots qu’il faut pour que nous puissions ressentir au moins un centime de ce que vous pouvez vivre en vrai ! Même vos titres de récits sont accrocheurs !!! Nous lisons vos émotions si courageusement dévoilées à vos fidèles lecteurs et nous vous en sommes reconnaissants de nous montrer également l’envers de la médaille. Comme quoi un voyage de rêve, même planifié, peut comporter des réalités qui obligent à modifier l’itinéraire en fonction des situations, comme dans notre vie lorsque survient un imprévu, il faut savoir faire face à la chanson, surtout lorsque nous avons la responsabilité de trois beaux enfants avec nous ! Ce voyage va vous permettre de surpasser vos limites sur le plan émotionnel, mais aussi sur la force de la famille. Au plaisir de vivre vos récits d’aventure et de quiétude.
Josee St-Pierre dit
Wow ! Vos commentaires son toujours aussi généreux, ils me font du bien, merci !
Je suis heureuse de pouvoir partager mes émotions pour que vous puissiez sentir un peu
comment nous vivons notre voyage.
Merci d’être là !
Ginette Trépanier dit
Bonjour à toute la famille,
Que d’émotions nous vivons avec vous ,
Nous avons toujours très hâte de vous lire.
De partager ce périple difficile , enrichissant et si plein de sentiments humains.
Avoir peur , être faible ,se reprendre ,c’est ça avancer dans la vie et devenir plus fort.
Lâcher prise ne veut pas dire manquer son objectif, cela signifie une expérience de plus .
Un jour à la fois comme dit un proverbe.
Nous vous envoyons des belles pensées positives.
Ginette & Lucien
Josee St-Pierre dit
Merci Ginette !
Un voyage c’est une expérience unique où on évolue intérieurement.
C’est à la fois difficile et extraordinaire.
Il suffit juste d’avancer…
Denise & Jimmy dit
Wow pas facile l’adaptation. J’ai hâte de lire la suite.
Je suis convaincu que vous allez surmonter les épreuves .
Lâchez pas
Josee St-Pierre dit
Merci !
C’est après des moments plus difficiles que la vie nous envoie des moments
extraordinaires !
Genevieve dit
Lâchez pas, on pense à vous très fort!
Josee St-Pierre dit
Merci Geneviève !
Nous aussi on pense souvent à vous, Amy et William s’ennuient beaucoup de vos filles 😉
Diane Soucy St-Pierre dit
Ouin… tout un périple que vous venez de vivre… des hauts, des bas, des hauts et encore des bas pour remonter encore plus haut ! Que d’émotions tu nous partages Josée… merci de nous montrer les deux côtés de la médaille !! Quel texte enrichissant appuyé par de magnifiques photos !
Tu craignais la frontière mexicaine et voilà que prendre un traversier s’avère plus difficile, mais le prix en valait la chandelle… quelle magnifique ville vous attendait à votre descente !
Ensuite le beau temps après l’orage avec cette merveilleuse expédition… quelle bonne idée, ça fait du bien de temps en temps de vivre en touriste, plutôt qu’en nomade, pour s’amuser et profiter des « belles et bonnes » choses que la vie nous offre, l’équilibre c’est tellement important !!! Je suis très heureuse de voir que vos amis sont toujours avec vous… salue-les de ma part !
Puis, la « catastrophe », tout semble aller de travers, le bris de Freefall, l’infraction et le camping fermé… tu remets tout en question et c’est tout à fait normal, n’importe qui l’aurait fait à bien moins que ça, et voilà que tu te ressaisis, te remets sur tes deux pieds et vis d’autres moments merveilleux… je suis très très fière de toi ma fille !
Vous avez passé des moments difficiles, mais combien d’autres merveilleux !! Vous êtes admirables ! Ne lâchez pas… un jour à la fois… je suis convaincue que vous saurez surmonter avec brio tout ce qui vous attend !!!
Nos pensées et notre amour sont avec vous tous !! On vous embrasse très fort, Maman et Papa xx xx
Josee St-Pierre dit
Merci maman,
C’est lors des moments les plus difficiles qu’on evolue en tant que personne. Il y a une petite voix en moi qui me dit que je dois continuer….on sent un peu seuls a l’autre bout du monde, mais nous allons bien
Josee?
V dit
Wow, par quoi commencer? Bien sûr, tu m’avais raconté tout ça au téléphone et je sentais déjà ce flot d’émotions, mais de lire tout ça ici, en détails, avec les photos, c’est encore plus réel. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’a pas été vos journées les plus faciles! Vous aviez si hâte d’être sur le continent et voilà que la vie vous met encore d’autres obstacles.
Je sais que ces moments sont déjà derrière, heureusement! Je suis tout de même fière de toi, d’avoir résisté à l’envie de revenir. Pas que je n’aurais pas été contente de te revoir plus tôt 😉 mais on a rendez-vous au Costa Rica et je sais que vous y arriverez! J’ai confiance en votre persévérance et votre détermination.
Bravo pour ta zénitude! Moi, j’ai jamais réussi à faire de la plongée en apnée!! Pas capable de contrôler ma respiration… un autre air de famille? 😛
Commentaires sur les photos (faut que je mette un peu d’organisation dans ce commentaire qui fini pu!!):
Amy dans le hamac: Je CAPOTE sur cette photo! Elle est vraiment, mais vraiment jolie et zen et tout. WOW!
Les plats de crevettes: Miam, miam, jalousie!
Saison des pluies: My God! C’est vraiment intense! Le déluge!
C’est vrai qu’Abe a l’air gentil et attentionné!
J’adore l’architecture de la ville, impressionnant! Un peuple rempli d’histoire.
Paddle board: Wow, vous êtes des pros Will et Amy! Très fière de vous deux mes grands athlètes 🙂
Le déjeuner: ça bin l’air bon! J’ai envie de manger des crêpes tout d’un coup! haha
Danse: J’en reviens toujours pas de voir William aussi dedans! 😉 Amy a l’air très heureuse et Caleb a dû voler le show! 😉
Les tyrap!!!! Woh, tout un dégât! Je pense que j’aurais été d’aucune aide et j’aurais pleuré avec vous! Ça devait être tellement décourageant cette journée! Avez-vous reçu les pièces finalement? Je ne suis plus certaine si on s’en est reparlé!
Le chandail de Will: Il te va très bien, tu l’as bien choisi mon filleul! Comme tu grandis encore! Arrête un peu, t’as pas le droit de me dépasser avant le Costa Rica! hihi
Je vous aime! Je m’ennuie, mais je me réjouis toujours en vous suivant ici.
xxxx
Josee St-Pierre dit
Ce fut des moments plus difficiles, mais chaque étape nous prépare pour la suivante.
Ah ah ! C’est vrai que nous avons rendez-vous au Costa Rica 🙂
Je m’ennuie de toi beaucoup ma soeur !